À quoi sert le flash ?

Le flash est un accessoire souvent indispensable à certains types de prises de vues. Son premier intérêt est de fournir suffisamment de lumière là où elle se fait rare, en intérieur notamment. Le second est de délivrer une lumière dite « lumière du jour ». Sa température de couleur exprimée en Kelvin (K) est proche de celle de la lumière naturelle, soit 5400 à 6000 K. Au contraire, la lumière dite « tungstène » des lampes à incandescence imprime à l’image une dominante jaune/rouge (2400 à 2700 K).

Échelle de température de couleur - Flash 5600K

Nombre guide

Principe du NG

Destiné à apporter une très brève mais puissante lumière d’appoint, le flash se définit en premier lieu par sa puissance. Elle est communément exprimée par la notion de nombre-guide : on considère qu’un flash de nombre-guide 58 éclairera à une distance de 58m pour une sensibilité de 100 ISO et pour une focale dite normale (50 mm pour un format 24 × 36 mm) à une ouverture de diaphragme de 1 (f/1).

Formule mathématique du nombre-guide

Distance = Nombre-guide / Ouverture

Exemple : un flash de nombre-guide 58 avec un objectif ouvert à f/4 éclairera jusqu’à 58/4 = 14,5m.

Synchronisation du flash

L’utilisation du flash est liée intimement à la vitesse d’obturation : on la nomme vitesse de synchronisation. Hormis principalement les moyens-formats et chambres photographiques qui possèdent un obturateur central, la plupart des appareils sont dotés d’un obturateur à rideaux.

Le principe de la synchronisation du flash

Lors du déclenchement, un 1er rideau découvre le capteur, suivi du 2ème, plus ou moins rapidement en fonction de la vitesse d’obturation.

Toute la difficulté est de faire en sorte que l’éclair du flash déclenche au moment où la totalité du capteur est découverte. Sinon, on obtiendra une image en partie noire, cachée partiellement par l’un des deux rideaux. C’est pourquoi le flash était historiquement synchronisé à une vitesse suffisamment lente : 1/60s. Aujourd’hui, avec les progrès techniques, les boîtiers récents parviennent à synchroniser le flash jusqu’au 1/250 voire 1/500 s pour les plus perfectionnés.

Différents types de flashes

Flash intégré du Panasonic GX7

Flash intégré

Présent au sein-même de l’appareil, il est souvent de faible puissance, y compris dans les boîtiers réflex les plus évolués. Ainsi, on le considérera souvent comme un flash « de dépannage » tant sa qualité d’éclairage laisse à désirer.


Flsah cobra Panasonic 360L

Flash cobra et torche

C’est le plus utilisé par le photographe averti. Monté le plus fréquemment dans la griffe porte-sabot de l’appareil, il est plus puissant et peut être déporté (torche). Mais il est surtout orientable, quel que soit le cadrage (horizontal ou vertical), et permet par conséquent des éclairages indirects intéressants.


Flash annulaire (macro)

Flashes macro et annulaire

Ils sont utilisés en macro-photographie (photo rapprochée) et se fixent sur l’objectif, le flash annulaire étant de forme circulaire. Ils sont destinés à délivrer une lumière équilibrée et diffuse malgré la forte proximité du sujet.


Éclairages de studio

Les éclairages et flashes de studio

Bol, parapluie, boîte à lumière, mandarine… Il existe une multitude d’éclairages dédiés à la photographie de studio, de différentes puissances et qui offrent plus ou moins de diffusion. Nous ne nous attarderons pas sur ce type de matériel qui  est trop technique pour le photographe débutant.
Aujourd’hui, les appareils numériques offrent la possibilité de régler à la volée la balance de couleurs. Il devient donc possible d’utiliser des éclairages en flux continu (lampes) -y compris tungstène. Il était autrefois indispensable d’investir dans des flashes de studio offrant un éclairage dit « lumière du jour ». De nombreux éclairages en flux continu sont désormais à LED et permettent un contrôle en temps réel de la lumière grâce à un variateur.